Pompe solaire : fonctionnement & dépannage

Une pompe solaire peut être composée avec plusieurs technologies différentes, volumétrique (Shurflo), centrifuge ou hélicoïdale (Lorentz) et pour des utilisations variées comme le pompage de surface (étang, lac, rivière, cuve) et le pompage immergé (puits, forage).

Le diamètre des tuyaux utilisés ne doit jamais être inférieur au diamètre des orifices de la pompe. De plus, on utilisera des tuyaux renforcés (armés) pour éviter une déformation ou un écrasement de ceux-ci.

Sur tous les systèmes de pompage, on doit retrouver une protection contre le manque d'eau, appelé "flotteur" ou "sonde de niveau", qui va permettre d'arrêter la pompe si le niveau descend trop. Ce qui évite un désamorçage et un fonctionnement à sec qui à terme pourrait endommager la pompe.

Tout d'abord, on va s'assurer que la pompe solaire est bien alimentée électriquement. Que ce soit par l'intermédiaire d'une batterie ou directement depuis les panneaux solaires via un contrôleur.

La batterie doit être suffisamment chargée (>80%) et les panneaux solaires exposés au rayonnement solaire direct.

Ce kit pompe solaire immergée fonctionne sans batterie et permet de puiser l'eau jusqu'à 70 Mètres en totale autonomie.

La pompe solaire fonctionne en courant continu, elle est branchée directement au panneau solaire photovoltaïque via un contrôleur (booster) qui va permettre, d'optimiser le rendement journalier de la pompe en lui permettant de démarrer plus tôt le matin et de s'arrêter plus tard le soir. Il la protège également des fonctionnements à sec grâce aux sondes et flotteurs ainsi que des surtensions ou des courts-circuits.

De manière générale, lorsque l'on veut faire fonctionner un appareil de jour comme de nuit, avec un système solaire photovoltaïque, on utilise une batterie. Pour le pompage solaire, c'est différent.

Pour dimensionner correctement un système de pompage, il faut prendre en compte plusieurs facteurs :

1. Tout d'abord, le type d'application (arrosage, abreuvement, eau potable...)
2. Ensuite, les besoins journaliers en eau en fonction de la saison
3. Pour finir, les caractéristiques du lieu de pompage (coordonnées, en surface, immergé, profondeur, distance, HMT)